Green IT : un blog à suivre...

Alors que les préoccupations environnementales nous rattrapent chaque jour un peu plus, l'informatique ne pourra pas échapper à ce problème. Donc il faudra inventer des mesures, des outils, des solutions nouvelles pour prendre en compte ces contraintes de plus en plus incontournables.

De la réflexion devant naître l'action, je vous recommande, ce blog qui peut être un point de départ à une prise de conscience que certains n'ont toujours pas eu.

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Extrait : Et le logiciel, alors ? 

Un lecteur m’a interpelée par mail peu après le lancement du blog. Avant toute chose, il a précisé approuver l’idée de traiter le green IT et comprendre également nos contraintes économiques (essentiel par rapport à ce qui suit !). Mais il m’a fait une remarque intéressante à propos de la publicité sur le blog. La plupart du temps, celle-ci prend la forme de petits modules flash. Des modules animés en permanence, qui sollicitent le processeur et consomment donc beaucoup d’énergie.

Il se trouve que je m’interroge depuis un moment sur la raison pour laquelle on n’incrimine que rarement, voire jamais, le logiciel dans les questions de consommation énergétique. Du coté du matériel, on sait déjà beaucoup de choses. On sait que l’on peut réduire la consommation au niveau du processeur, du serveur, du datacenter et que l’on peut concevoir plus proprement les machines pour mieux les recycler. Mais quid du logiciel ?

Dégraissons le code

Certes, c’est un excellent outil de surveillance de la consommation électrique ou du dégagement de chaleur. Il fait merveille dès qu’il s’agit de virtualiser les systèmes, etc. Mais se pourrait-il que certains applicatifs, écrits sans trop de précaution à l’époque bénie où personne ne se souciait trop de la planète (ni du coût de l’électricité) poussent aussi à la consommation d’énergie. Il serait sûrement plus judicieux de revenir à des méthodes de développement qui optimisent le code que de continuer d’empiler les couches au fur et à mesure des versions.

Si j’en crois Bruno Pinna, directeur marketing de Bull, de grands éditeurs entament des démarches dans ce sens. Il ne donne aucun nom, mais bien évidemment, des Microsoft, Oracle ou SAP viennent vite à l’esprit. Selon Bruno Pinna, les logiciels pourraient même d’ici trois ou quatre ans gérer leur propre consommation énergétique. Ils la mesureront à partir de capteurs idoines installés dans les machines. Et ils pourraient même faire en sorte de s’exécuter sans dépasser un certain niveau de consommation.

La suite est ici : Et le logiciel, alors ?